Au même titre qu’Hampi,
Mahabalipuram (ou Mallapuram) est très touristique. Une sorte de petite Goa sur
la Côte Est en fait. Nous fûmes surpris de voir autant de français, d’espagnols
ou d’autrichiens, pour tout dire. Et comme toutes les stations balnéaires
prisées par les étrangers ou les vacanciers locaux, le village n’échappe pas à
l’inflation extravagante des prix (notamment pour la bouffe), l’étalage
outrancier d’échoppes de vêtements pour beatniks, de souvenirs à gogos, ou
encore d’hôtels restaurants, empilés les uns sur les autres, et dont les
rabatteurs se livrent une guerre sans merci. Mais bon, cela reste tout de même
très agréable de s’y reposer entre deux étapes, et les levers de soleil y sont
fabuleux.
Quoi? Les vaches aussi ont le droit de se baigner! |
De par son histoire, Maha
entretient une tradition encore très vivace de tailleurs de pierre, qui
accomplissent un travail époustouflant, allant des petits bijoux de poches aux
gigantesques statues ornementales, représentant généralement les innombrables
dieux du panthéon indien. De même les temples y sont grandioses, pour beaucoup
taillés à même les falaises, dans d’énormes masses granitiques, et datent à peu
près tous du VIème et VIIIème siècle. Leur état de conservation est tout
simplement incroyable, bien que beaucoup aient été emportés ou partiellement
détruits par les nombreux tsunamis qui sévissent dans la région.
En dehors des visites et
ballades culturelles, assez rapides avec une mobylette de location, nous nous
sommes laissés aller à nous baigner dans les eaux tumultueuses du Golfe,
évitant les heures chaudes, car mon dos et mes épaules souffrent encore de leur
première exposition. Nous privilégions les plages désertes et un peu éloignées,
car les indiens (hommes) sont décidément d’incorrigibles mateurs, qui
n’hésitent pas à se poser à quelques mètres de nous et même parfois à sortir
leurs appareils photos ou leurs portables ! Samia adore… A cause de cela,
ou pour d’autres causes d’ordre culturel, les quelques filles indiennes qui se
baignent le font… habillées…
Nous nous sommes également
rendus au nord du village, dans l’exceptionnelle « Crocodile Farm »,
où je dois avouer nous en avons pris plein les mirettes. Là, au milieu des
arbustes, de chaque côté d’un sentier ombragé, de grands bassins d’eaux
dormantes abritent des milliers (et pas des milliers marseillais !) de
crocodiles de différentes espèces d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Dont
certains pour le moins impressionnants, tel Jaws III, un bon bestiau d’une
tonne et de plus de cinq mètres de long, qui vous glace le sang en vous
observant de son regard froid. Il y avait également quelques spécimens de
serpents et de tortues. Très sympa !
Jaws III, 1 tonne, 5m50, et doux comme un agneau |
La curée, alors que ce n'était même pas l'heure du repas! |
Côté anecdotes, Samia, en
éternelle contemplative, sortait tranquillement de sa torpeur matinale sur la
plage, face au soleil levant, lorsqu’une énorme vague vint la submerger,
achevant son réveil de manière un peu brutale. Hé hé hé… Moins amusant, je me
suis fait chourer mes tongs, que j’avais laissées comme il se doit à l’entrée
de la chambre, dans la guest house. Je soupçonne un touriste aux grands pieds
qui avait dû marcher dans une bouse de vache sacrée…
Le thé du matin (Chaï), vers 6h30 |
Nous sommes maintenant sur le
départ, direction Pondichéry, où nous allons rejoindre ma pote Gégé, ex Face à
La Mer, venue en Inde pour bosser dans une asso. Tchelo ! (En
avant !)
ahahah
RépondreSupprimerla vague
ahahahahahah
Non mais ça ne va pas de t'approcher de tels monstres.
RépondreSupprimerCe n'est pas parce que tu es loin de moi et soi disant adulte que tu dois faire n'importe quoi!
Woh maman, ça va pas de me taper l'affiche comme ça!?! Mais ne t'inquiètes pas, j'envoie toujours Samia devant...
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