vendredi 17 août 2012

Mahabalipuram


Au même titre qu’Hampi, Mahabalipuram (ou Mallapuram) est très touristique. Une sorte de petite Goa sur la Côte Est en fait. Nous fûmes surpris de voir autant de français, d’espagnols ou d’autrichiens, pour tout dire. Et comme toutes les stations balnéaires prisées par les étrangers ou les vacanciers locaux, le village n’échappe pas à l’inflation extravagante des prix (notamment pour la bouffe), l’étalage outrancier d’échoppes de vêtements pour beatniks, de souvenirs à gogos, ou encore d’hôtels restaurants, empilés les uns sur les autres, et dont les rabatteurs se livrent une guerre sans merci. Mais bon, cela reste tout de même très agréable de s’y reposer entre deux étapes, et les levers de soleil y sont fabuleux.



Quoi? Les vaches aussi ont le droit de se baigner!

De par son histoire, Maha entretient une tradition encore très vivace de tailleurs de pierre, qui accomplissent un travail époustouflant, allant des petits bijoux de poches aux gigantesques statues ornementales, représentant généralement les innombrables dieux du panthéon indien. De même les temples y sont grandioses, pour beaucoup taillés à même les falaises, dans d’énormes masses granitiques, et datent à peu près tous du VIème et VIIIème siècle. Leur état de conservation est tout simplement incroyable, bien que beaucoup aient été emportés ou partiellement détruits par les nombreux tsunamis qui sévissent dans la région.





En dehors des visites et ballades culturelles, assez rapides avec une mobylette de location, nous nous sommes laissés aller à nous baigner dans les eaux tumultueuses du Golfe, évitant les heures chaudes, car mon dos et mes épaules souffrent encore de leur première exposition. Nous privilégions les plages désertes et un peu éloignées, car les indiens (hommes) sont décidément d’incorrigibles mateurs, qui n’hésitent pas à se poser à quelques mètres de nous et même parfois à sortir leurs appareils photos ou leurs portables ! Samia adore… A cause de cela, ou pour d’autres causes d’ordre culturel, les quelques filles indiennes qui se baignent le font… habillées…



Nous nous sommes également rendus au nord du village, dans l’exceptionnelle « Crocodile Farm », où je dois avouer nous en avons pris plein les mirettes. Là, au milieu des arbustes, de chaque côté d’un sentier ombragé, de grands bassins d’eaux dormantes abritent des milliers (et pas des milliers marseillais !) de crocodiles de différentes espèces d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Dont certains pour le moins impressionnants, tel Jaws III, un bon bestiau d’une tonne et de plus de cinq mètres de long, qui vous glace le sang en vous observant de son regard froid. Il y avait également quelques spécimens de serpents et de tortues. Très sympa !






Jaws III, 1 tonne, 5m50, et doux comme un agneau

La curée, alors que ce n'était même pas l'heure du repas!

Côté anecdotes, Samia, en éternelle contemplative, sortait tranquillement de sa torpeur matinale sur la plage, face au soleil levant, lorsqu’une énorme vague vint la submerger, achevant son réveil de manière un peu brutale. Hé hé hé… Moins amusant, je me suis fait chourer mes tongs, que j’avais laissées comme il se doit à l’entrée de la chambre, dans la guest house. Je soupçonne un touriste aux grands pieds qui avait dû marcher dans une bouse de vache sacrée…

Le thé du matin (Chaï), vers 6h30



Nous sommes maintenant sur le départ, direction Pondichéry, où nous allons rejoindre ma pote Gégé, ex Face à La Mer, venue en Inde pour bosser dans une asso. Tchelo ! (En avant !)

3 commentaires:

  1. Non mais ça ne va pas de t'approcher de tels monstres.
    Ce n'est pas parce que tu es loin de moi et soi disant adulte que tu dois faire n'importe quoi!

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    1. Woh maman, ça va pas de me taper l'affiche comme ça!?! Mais ne t'inquiètes pas, j'envoie toujours Samia devant...

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